Au lendemain de la tentative de coup d'Etat avortée de lundi dernier, Démocratie nouvelle (DN), formation politique de l'opposition, a condamné, mardi dernier, " avec vigueur et fermeté cette tentative de prise du pouvoir par des voies extra-constitutionnelles, notamment la force des armes".
Dans une déclaration lue par son porte-parole, Jonathan Ndoutoume Ngome, le parti de René Ndemezo'Obiang a indiqué que ladite tentative a plongé la capitale gabonaise dans ''la peur et la psychose avant que les forces de défense et de sécurité ne rétablissent l'ordre".
" Cette attitude n'honore ni notre armée ni notre pays", a-t-il avancé. Et d'ajouter : " L'absence du chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, ne justifie pas de tels agissements. Le fait qu'il observe une convalescence à la suite de ses ennuis de santé, ne peut justifier une tentative de coup d'Etat dans un pays en plein processus de construction démocratique.''
De fait, Jonathan Ndoutoume Ngome s'est félicité de la promptitude avec laquelle ''le gouvernement s'est attelé à rétablir l'ordre républicain par la mise aux arrêts des putschistes''. DN, a dit son porte-parole, se joint à la communauté internationale pour ''exiger le respect de l'ordre constitutionnel, tout en appelant le peuple gabonais au calme et à la sérénité''.
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