Auparavant, pour bien faire les choses, des échantillons de l'eau incriminée ont été envoyés à Libreville pour être analysés au laboratoire de la Direction générale de la concurrence et de la consommation (DGCC), qui a confirmé une “forte présence des germes pathogènes, du fait de la présence, à des seuils non tolérables, des germes microbiologiques comme les coliformes dans ces eaux”.
En clair, une eau impropre, souillée involontairement par des matières fécales, suscitant ainsi la présence de pathogènes dangereux, capables de provoquer chez les consommateurs de cette eau impure de graves complications sur la santé. C'est donc à la suite du rendu des analyses de Libreville que l'Agasa locale a tenu à effectuer une descente pour procéder, sans fioritures, à la fermeture des unités de production de cette eau sale.
Tout en procédant, par ricochet, au retrait pur et simple desdits sachets d'eau des surfaces commerciales. Coup de chapeau au délégué provincial de l'Agasa qui a su imposer cette rigueur. Les agréments fantaisistes n'auront plus droit de cité. Seuls les opérateurs économiques remplissant les conditions d'hygiène se verront, désormais, délivrer les agréments de l'Agence.
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