Bien que qualifiée, la sélection ghanéenne n'entend pas lever le pied contre les Pharaons égyptiens

C’est sur une grosse désillusion, un sentiment de gâchis, que l’Algérie a prématurément quitté la Can 2017. Annoncés parmi les favoris, les Fennecs ont échoué. Ce qui n'a pas été le cas pour le Sénégal et la Tunisie qui tiennent leur rang.

Dans le cadre de la 8e édition du Challenge Me Park, 44 clubs civils et 11 équipes militaires ont foulé les tatamis, le week-end dernier, du gymnase du camp Baraka de Libreville.

De multiples raisons à cette élimination précoce des Panthères. La gestion de l'équipe est en cause, mais aussi la motivation des joueurs. Cette élimination pose quantité de questions.

Battus 1-0 par les Black Stars, les Aigles du Mali se sont compliqué la tâche. Leur qualification au second tour devient une gageure. Il en est de même pour les "Cranes" ougandais défaits par l'Égypte sur un score identique.

Même une victoire pourrait ne pas suffire aux Fennecs pour éviter l’humiliation d’une élimination au premier tour. Et ce serait déjà le premier coup de théâtre de cette compétition, abordée par les Algériens avec le statut de favoris.

Le Mali, qui a fait nul lors de sa première sortie, ne vient pas en victime expiatoire. Quant aux Pharaons, leur tâche paraît moins compliquée face à l’Ouganda.

Le sans-faute réalisé par les Lions de la Teranga, avec deux succès en autant de sorties, le dernier sur le Zimbabwe (2 – 0), leur a assuré l’accession au second au second tour.

Deuxième de cette poule avec le Burkina, le Gabon peine à marquer les buts attendus. A l'inverse, le Cameroun semble retrouver ses repères.

Un premier tour décevant pour la Côte d'Ivoire et l'obligation de se racheter. Même profil de match pour le Maroc qui doit sauver sa peau, face au Togo. Cela sent la poudre...

Difficile de dire, à l'issue de la première journée de la poule D, quelles équipes franchiront le premier tour. Même si le Ghana a pris une légère avance, tout reste à jouer.

Dans le même groupe, l’Algérie et la Tunisie s’affrontent. Et le Zimbabwe continue de rêver...