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Économie

Sur les chantiers du CTRI : entre qualité et exigence de livraison des travaux

Une vue du chantier du monument Georges-Damas-Aleka.

Une vue du chantier du monument Georges-Damas-Aleka. © DR

Immersion sur les sites des chantiers engagés par le Comité pour la transition et la restauration des Institutions (CTRI) dans le Grand Libreville. Voilà la navette à bord de laquelle ont pris place plusieurs journalistes de médias nationaux. Objectif de cette sortie qui a commencé jeudi sur le chantier de construction du monument et de l'esplanade “Georges-Damas-Aleka”, sis au front de mer, plus précisément en face de la tribune officielle : toucher du doigt le niveau d'exécution des travaux, s'imprégner de leur qualité et faire le tour des ouvrages en cours de réalisation.

Visiblement sur ce chantier, les ouvriers (composés au moins de 90 % de nationaux) sont au taquet, les travaux avançant à un rythme soutenu (“plus de 60 % de réalisation”), pour être livrés d'ici à août 2025, selon les informations recueillies sur les lieux. Ici, il est question de la construction de neuf (9) pavillons, correspondant aux neuf provinces du Gabon, dont le monument central qui “représente la province de l'Estuaire”, explique Dolly Matsissa, ingénieur en génie civil, intervenant sur le chantier.

Les travaux en cours de réalisation sur le site concernent l'habillage des pavillons, l'étanchéité des bassins. En plus de la phase des études, ce chantier sur lequel interviennent plusieurs entreprises, selon la spécialité de chacune, a débuté en mars 2024. Les travaux sont entièrement financés par le CTRI.

Dans la série des chantiers initiés et financés par le Comité pour la transition et la restauration des institutions sous la conduite de son président, le général Brice Clotaire Oligui Nguema, on note également celui de la rénovation, voire la réhabilitation totale du siège de la radio gabonaise à vocation panafricaine, Africa N° 1. En fait, depuis plusieurs années, l'édifice était à l'abandon au point que le bâtiment, tout ce qui s'y trouvait et le site sont complètement en état de dégradation avancée. Sans parler des actes de vandalisme dont le bâtiment a été victime à tous les niveaux.

Animées par la volonté de redonner vie à cette radio devenue aphone depuis l'arrêt de ses activités, les autorités de la Transition ont décidé de rénover ses locaux. “Ce bâtiment a été désossé, nous avons donc engagé les travaux de restauration, de rénovation en faisant les travaux de maçonnerie pour remettre en l'état ce qui a été enlevé”, a expliqué Yvon Assoumou, ingénieur architecte, employé sur le site pour le compte de l'entreprise Nemesus Concept.

Mieux, sur ce chantier, qui a reçu également la visite des hommes et des femmes de médias, les ouvriers des différentes sociétés commises à la tâche s'attellent à tout mettre en œuvre : nettoyage de l'espace, revêtement et habillage du bâtiment et ses annexes, de l'extérieur comme à l'intérieur, étanchéité, réhabilitation de la plomberie, du réseau d'électricité et bien d'autres œuvres.

Au regard du rythme d'exécution des travaux, tout est fait pour que le siège de la radio panafricaine fasse peau neuve et que les travaux commencés au mois d'août 2024, soient livrés dans les délais. Sauf cas de force majeure.

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