Le mouvement d'humeur lancé le 24 février dernier par la Coalition des syndicats de la santé se poursuit à Libreville. Hier, lundi 2 mars 2020, il est même monté d'un cran avec la fermeture constatée de l'entrée principale du Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL).
Au grand désarroi des usagers, contraints de rebrousser chemin. Ce durcissement serait dû, selon les grévistes, au silence observé jusque-là par les autorités.
Selon le porte-parole de la coalition, Frank Biyogho Bi Mba, " constatant qu'effectivement aucune autorité n’a réagi par rapport à notre mouvement, les agents ont décidé de passer à la vitesse supérieure, notamment en fermant le portail du Centre hospitalier universitaire de Libreville. Cette décision a été prise au cours de l'AG que nous avons eue ce matin (hier, ndlr). Lors de cette rencontre, nous avons présenté à la base toutes les démarches que nous avons entreprises pour rencontrer les autorités. Mais aucune d’entre elles n’a réagi, plus particulièrement notre ministre de tutelle, et encore moins le Premier ministre, chef du gouvernement. Estimant que c'est un manque de considération à la suite duquel nous avons voulu donner un signal fort", a-t-il déclaré.
Rappelons que les points de revendications à l'origine de cette grève sont, entre autres, le paiement de la Prime d'incitation à la performance (PIP) du 2e trimestre 2015, la régularisation des situations administratives des agents, la réouverture des écoles de santé de Makokou et Mouila.
Sveltana NTSAME NDONG
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