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Société & Culture

Saint Sylvestre : une nuit de folie à Libreville

La bais des rois lors de la Saint-Sylvestre. © L'union

Dans les six arrondissements de Libreville et leurs quartiers, le rituel a été respecté. Que ce soit dans les bistrots, les boîtes de nuit, en famille, au restaurant ou à l'église, l'ambiance était à son comble cette soirée du 31 janvier. Au fur et à mesure que l'on s'approchait du passage de 2024 à 2025, l’effervescence était palpable. Les habitants de la capitale, selon leur convenance, s'apprêtaient à accueillir le Nouvel an.

La plupart sur leur trente et un, d'autres, en grande majorité les jeunes, dans un style plus décontracté adapté à la circonstance avaient pris d'assaut la plupart des carrefours de la cité. Un moment de retrouvailles et de liesse, de bonnes et de nouvelles résolutions pour certains. Et pour d'autres, c'est la continuité des vicissitudes habituelles de l'existence. Pour Jude, un fêtard rencontré au rond-point de Nzeng-Ayong, " il y a certes des occasions pour se retrouver, mais les rituels collectifs se raréfient. Le réveillon est un bon moment à partager en famille ou entre amis. "

Dans l'imaginaire commun, la Saint-Sylvestre doit être "la soirée de l'année ". Pour preuve, les centaines de personnes qui se sont amassées sur le front de mer, à la Baie-des-rois, pour assister aux feux d’artifice. Un rendez-vous incontournable. Explosant de joie, munis de leurs téléphones, ils ont, aux douze coups de minuit, immortalisé cette mosaïque

de lumières, de sons et de couleurs vives. Tout en saluant chaque jet par des salves d'applaudissements, des cris de joie. " Bonanéééé " ! pouvait-on entendre à l'unisson. Le spectacle était visible sur plusieurs kilomètres à la ronde. Aux quartiers Beau-Lieu, Louis, Derrière la Prison, Cocotier, Carrefour Sni, Lalala, Mindoube, les maquis ne désemplissent pas. La boisson coule à flots. À minuit pétant, très peu de fêtards tiennent encore sur leurs deux jambes.

Une atmosphère aux antipodes de celle vécue dans certains quartiers nord de la capitale, où l'ambiance était visiblement plus feutrée. Pendant ce temps, dans les églises, c'est la grande traversée. Pour les chrétiens, le passage à la nouvelle année est plus qu'un symbole. C'est un moment de recueillement, de méditation. Leïla, chrétienne protestante, nous confie que "c'est le moment où il faut rendre grâce à Dieu pour la faveur qu'il nous fait en accueillant la nouvelle année. " Si pour la plupart, la Saint-Sylvestre est un moment de fête, d'autres,

par contre, préfèrent la célébrer en comité restreint. Cas de Gladys, la trentaine : "Le Covid m'a appris que je peux réveillonner chez moi, sans pression devant ma télé. Les grandes fêtes en boîte de nuit, je n'aime plus ça", lance-t-elle. À 2 heures du matin, aucun incident grave n'a été enregistré. Aux urgences du Centre hospitalier de Libreville (CHUL), les personnels de santé de garde confirment : " jusqu'ici, nous n'avons pas enregistré de cas d'accidents". Et la fête s'est poursuivie jusqu'au petit matin

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