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Enquête

Reportage : Le stade "Engong" d'Oyem

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En raison d'un manque d'entretien, l'infrastructure sportive construite dans le cadre de la Coupe d'Afrique des nations 2017 offre aujourd'hui un spectacle ahurissant. Au nez et à la barbe des administrations compétentes, qui ne semblent manifester aucun intérêt.

DANS le cadre de la Coupe d'Afrique des nations (Can) de football qu'il a organisé en 2017, le Gabon s'est lancé dans le renforcement de ses infrastructures sportives, par la réalisation de deux nouveaux stades. Ainsi ont été construits les stades "Michel-Essonghe" de Port-Gentil et "Engong" d'Assock-Ngomo, à 17 kilomètres d'Oyem. Cette dernière arène sportive avait accueilli la poule C, composée du Maroc, du Togo, de la République démocratique du Congo et de la Côte-d'Ivoire, ainsi qu'un match de quarts de finale.

Seize mois après la fin de la plus prestigieuse des compétitions sportives du continent, la situation du stade "Engong" est des plus désolantes aujourd'hui. C'est une infrastructure à l'abandon. En ruines.

Faute d'entretien, la végétation sauvage l'a envahie. Un triste spectacle qui s'offre aux visiteurs. Une image ahurissante.

Si la devanture montre encore un semblant avenant, une fois à l'intérieur de l'enceinte sportive, le désarroi est total. L'aire de jeu ressemble à une véritable savane. L'herbe non tondue a beaucoup poussé. Tout comme de petits arbres de différentes espèces.

«La seule chose qui reste à faire ce sont les pièges. C'est sûr qu'on peut attraper beaucoup de hérissons et de rats palmistes ici», ironise un habitant d'Assock-Ngomo, bourgade située quasiment à la limite des départements du Woleu et du Ntem (Bitam).

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JFM


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