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Société & Culture

Rentrée scolaire : les chefs d'établissements face à leurs responsabilités

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Une note circulaire signée du secrétaire général du ministère de l'Éducation nationale, Théodore Koumba, place ces derniers – au même titre que les directeurs d'académies provinciales, les directeurs de zones académiques ou les chefs de circonscriptions – devant une double exigence : mettre en place un protocole de nature à garantir au personnel et aux élèves une sécurité sanitaire minimale d'une part et, d'autre part, mettre en œuvre l'ensemble du dispositif pédagogique. Pas simple.

Ils étaient une poignée d'élèves à se rendre lundi, au premier jour de la rentrée administrative, dans les établissements destinés à les accueillir, pour prendre le pouls de la situation. Même quelques parents étaient de la partie. Pour se renseigner sur le timing des inscriptions et des réinscriptions. Histoire de laisser rapidement derrière soi cette formalité et s'occuper à fond du reste des préparatifs de la rentrée des classes prévue pour le 9 novembre.

Seulement voilà : ceux-là, comme tous les autres, doivent prendre leur mal en patience. C'est que dans une note circulaire relative à ce retour dans les écoles, collèges et lycées, le secrétaire général du ministère de l'Éducation nationale, Théodore Koumba, a, conformément aux mesures gouvernementales, annoncé le calendrier de pré-rentrée des classes pour la période allant du 26 octobre au 8 novembre prochain.

En effet, selon le canevas défini par le secrétaire général de l'Éducation nationale, "la période du 26 octobre au 1er novembre est exclusivement réservée à l'aspect sécurité sanitaire. Il s'agit de l'assainissement des établissements scolaires, de la mise en place du dispositif minimal de sécurisation sanitaire, de la réception des cubitainers pour les établissements non pourvus, de la présence par rotation des personnels administratifs".

De fait, Théodore Koumba estime que "pour la question des inscriptions et des réinscriptions, nous avons donné la charge à chaque établissement de s'organiser durant cette période tout en respectant les mesures barrières". Alors que la pandémie de Covid-19 est toujours présente au Gabon, bon nombre d'observateurs craignent un possible relâchement des auxiliaires de santé dans les établissements qui entraînerait, sans nul doute, un rebond épidémique.



Hans NDONG MEBALE



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