La fiscalité devrait occuper un place centrale dans les reformes économiques annoncées par le Premier ministre, chef du gouvernement. A ce titre, les exonérations accordées aux sociétés vont être soupesées, suivies et évaluées car occasionnant des pertes pour les caisses de l'Etat.
LORS de la réunion préparatoire sur le Haut conseil pour l'investissement (HCI), le 20 janvier 2017, le Premier ministre, chef du gouvernement, Emmanuel Issoze Ngondet, a appelé les administrations publiques et les investisseurs à reconsidérer la manière dont les exonérations ont été accordées jusque-là aux entreprises.
Car, afin d'encourager les entreprises à s'implanter et développer leurs activités au Gabon, l'Etat a dû renoncer à prélever certains impôts, taxes et redevances. En contre-partie, les sociétés bénéficiant de ces mesures incitatives à l'investissement se devaient de générer des emplois, et de créer de la richesse. Or, les contreparties attendues des entreprises se faisaient attendre. Peu d'emplois créés, au regard des engagements pris. Peu de retombées économiques au niveau national pour des projets et programmes annoncées en grande pompe comme bouffée d'oxygène, en termes d'emplois à fournir.
Du coup, le Premier ministre gabonais estime qu'il est temps de reconsidérer la copie.
I. M'B.
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