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Politique

Référendum : la pré-campagne bat son plein

Référendum : la pré-campagne bat son plein

Le référendum focalise presque toutes les attentions. Bien que la date de cette échéance importante au cours d e laquelle les Gabonaises et Gabonais seront amenés à se prononcer sur leur nouvelle Loi fondamentale ne soit pas encore connue, la pré-campagne bat déjà son plein.

Ces derniers temps , la quasi-totalité des sorties des personnalités et acteurs politiques sont orientées autour de cet événement. Et à ce jeu, les partisans du "oui" semblent avoir une longueur d'avance. Tant leur présence sur le terrain est effective. C'est ainsi que dimanche dernier, le vice-président de la Transition, Joseph Owandault Berre , lors d'une "rencontre citoyenne" avec les populations du 6e arrondissement de la commune de Libreville, la présidente des Fondamentalistes, Sandrine Nguemebe Endamane , l'ancien 4e adjoint au maire de la capitale gabonaise, Karim Nziengui, le leader de l'Union pour la République (UPR), Gervais Oniane, dans la capitale économique, ont appelé leurs compatriotes à voter massivement "oui".

Avec eux, tous les autres défenseurs de la nouvelle Constitution semblent être plus que revigorés par le communiqué du ministère de l'Intérieur rendu public le 4 septembre écoulé. Dans lequel les autorités de la "rue Alfred Ndende" ont légitimé toutes ces initiatives en indiquant qu'elles ne devraient pas être considérées comme de la propagande électorale conformément à la loi 07/96 du 12 mars 1996 portant dispositions communes à toutes les élections au Gabon. "Mais plutôt comme des actions de pré-campagne", sous tendues par le principe de la liberté d'expression et le droit à l'information. Tordant ainsi le cou à tous ceux qui ont dénoncé une violation des dispositions légales, en fustigeant une campagne électorale avant l'heure.

Quoi qu'il en soit, le train semble définitivement lancé. D'ici l'ouverture officielle de la période de propagande électorale, il y a fort à parier que l'intensité ira crescendo et que les partisans du "non" soient de moins en moins audibles. D'autant plus qu'ils semblent ne pas tenir la distance. Cette pré-campagne paraît donc bien déséquilibrée. Il revient cependant aux partisans du "non" de se donner les moyens de faire valoir leurs positions. D'autant plus que comme l'a laissé entendre le communiqué susmentionné, la période actuelle est subordonnée au respect strict des dispositions de la loi 0001/2017 du 3 août 2017 relative aux réunions et manifestations en République gabonaise.

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