Référendum constitutionnel : l'attitude précautionneuse de Geoffroy Foumboula Libeka

La campagne autour du prochain référendum constitutionnel continue de susciter des réactions, aussi bien parmi la classe politique qu'au sein de la société civile.

La dernière en date est celle de Geoffroy Foumboula Libeka. Dans sa démarche, le député de la Transition ne se prononce ni en faveur du "oui" ni pour le "non", contrairement à ce qui est observé dans le pays, avec des positions tranchées sur la question. D'autant plus que, à l'en croire, "l'on ne saurait déjà appeler les Gabonais à prendre position pour ou contre un document dont ils n'ont pas encore le contenu".

Comme pour demander "de quoi parle-t-on" ? Le 4e vice-président de l’Assemblée nationale de la Transition et membre fondateur de la plateforme "Copil citoyen" interpelle ainsi les autorités compétentes à faire cesser ce capharnaüm. Estimant que nous ne sommes pas encore en campagne.

Le peuple gabonais va être sollicité, avant la fin de la période de transition, pour se prononcer en faveur ou contre la nouvelle Loi fondamentale dont le projet a été remis au président de la République, le général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema, le 31 août 2024, par Murielle Minkoue, ministre de la Réforme des institutions.

Alors que son contenu est pour l'instant inconnu du grand public, une pré-campagne non officielle a été lancée et oppose deux camps depuis plusieurs mois. L'un appelle à voter le "oui" et l'autre "non". Et le gouvernement dans tout ça ? C'est l'une des préoccupations du député Foumboula Libeka.

Il interpelle le ministre de l'Intérieur dont le silence face aux affiches et autres panneaux publicitaires en faveur du "oui" l'intrigue. Car, soutient-il, tout cela est fait en violation de la loi relative à toutes les élections politiques au Gabon.

G.R.M

Libreville/Gabon