Ce matin 16 novembre 2024, Ornella Ossoua, personne à mobilité réduite, arrive au centre de vote de Lalala sur son fauteuil roulant. Jusqu'ici, tout va bien. Elle n’a besoin de personne pour se mouvoir. Les problèmes commencent lorsqu'on lui annonce que son bureau de vote se trouve à l'étage.
Un membre de la commission électorale lui propose de donner sa consigne de vote pour qu'on vote à sa place. "Non", assène-t-elle. "Je suis venue voter moi-même."
Heureusement, Ornella peut se déplacer à l'aide de béquilles. Avec détermination, elle enfourche ses béquilles et commence à grimper, difficilement mais sûrement, les marches qui mènent à son bureau de vote.
Elle remplit les formalités, passe dans l’isoloir, fait son choix et le dépose dans l'urne. Elle émarge ensuite, pose son numéro de téléphone et marque son empreinte pour prouver son vote. Mission accomplie.
"C'est vrai que c'est difficile mais on connaît notre pays. On fait avec. Mais je me devais de faire entendre ma voix à ce référendum, vaille que coûte..." déclare-t-elle.
Ornella a réussi à surmonter cet obstacle grâce à ses béquilles. Mais qu'en est-il des autres personnes en situation de handicap qui n'ont pas cette capacité ?
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