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Économie

Réaction des revendeurs : "Une subvention n'est bonne que si elle est payée"

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L'Etat a fait le choix d'instaurer une subvention sur les produits pétroliers de façon à favoriser les foyers les plus modestes. Mais avec la chute du prix du baril et la politique d'investissement...

Le gaz butane, le pétrole lampant et les carburants pour automobiles sont aujourd'hui vendus à des prix bien en deçà de leur coût de revient. La bouteille de gaz (5450 francs) a un coût réel de 10 500 francs. Cette différence (5050 francs), l'Etat la règle sous forme de subvention aux revendeurs. Même chose pour l'essence et le pétrole lampant. Avec la chute du prix du baril et les contraintes d'investissement public, le gouvernement n'honore plus les factures au moment attendu par les distributeurs. Pour Jean-Baptiste Bikalou, P-dg de Pétro Gabon, à cause de ces paiements décalés, les marketeurs éprouvent aujourd'hui des difficultés de trésorerie.

Pour Joseph Antchouey, président du Groupement des professionnels du pétrole (GPP), la solution passe par la libéralisation des prix. « Ils augmenteront de 200 à 250 francs en moyenne. Ainsi, celui qui a de l'argent pourra importer. Au moins, aurons-nous une distribution régulière du carburant, du gaz et du pétrole lampant », confie ce revendeur . "Une subvention n'est bonne que si elle est payée", résument les distributeurs. A défaut de quoi, nombre d'entre eux risquent la faillite et les consommateurs de graves pénuries.

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