Projet de Constitution : le niet catégorique de Bilie-By-Nze et les siens !

Alain-Claude Bilie-By-Nze, président de la plate- forme "Ensemble pour le Gabon" a livré hier sa lecture du projet de Constitution sur lequel les Gabonais doivent se prononcer le 16 novembre prochain. Un projet qualifié, par lui, de "pernicieux".D'où sa consigne de vote : "Ils (Ndlr : partisans du "non") se doivent, plus que jamais, d'être habités par une inébranlable détermination, sachant que la victoire de l'État de droit ne sera possible qu'en rejetant ce projet lors du référendum du 16 novembre prochain".

Ce dernier de renchérir : "Ainsi, sera mise hors d'état de nuire, une Constitution taillée sur mesure et cousue de fil blanc". Avant d'inviter l'assistance à se rendre aux urnes. "Ne nous abstenons pas. Allons tous voter ! Saisissons cette occasion pour faire tomber les masques. Nous disposons, avec le bulletin de vote, de l'arme fatale pour les faire plier et les obliger à tenir compte de nos aspirations profondes à un changement véritable", a-t-il martelé.Non sans déplorer, entre autres l'amnistie pour les acteurs des événements du 30 août 2023, le retour au septennat présidentiel et, selon lui, "l'excessive concentration des pouvoirs" du prochain président de la République. Des articles tous contenus dans la nouvelle "Loi fondamentale", soumise à l'appréciation du peuple. Une position tranchée qu'il compte bien défendre pendant la propagande électorale qui s'ouvre le 6 novembre prochain.

Par ailleurs, il a, ouvertement, fustigé l'avènement du Comité pour la transition et la restau- ration des institutions (CTRI). "Que l'on ne s'y méprenne pas.En aucune façon, l'irruption des militaires sur la scène politique, même si elle s'est faite sans effusion de sang, ne saurait être tenue pour salvatrice...", soutient-il mordicus. Tout en exigeant la lumière sur les évènements de 2016 : "J'appelle à la mise en place d'une Commission vérité, justice et réconciliation, avec au final une juste et légitime réparation aux victimes. "