En 2024, cinq provinces ont concentré un maximum de la production forestière. Soit 89% de l’activité à elles seules pour une production totale de 2 069 145 m3. Il s'agit de l’Ogooué- Lolo (27 %), de l’Ogooué- Ivindo (27 %), du Woleu-Ntem (19 %), de la Ngounié (11 %) et du Haut-Ogooué (5 %). Le reste est partagé par l'Estuaire (4 %), le Moyen-Ogooué (3%), l'Ogooué-Maritime (2%) et la Nyanga (2%).
Ces données ne dissimulent cependant pas une tendance baissière. Selon la direction centrale des Études, des Statistiques et des Programmes (DCESP ), l’activité de l’exploitation forestière a encore enregistré des résultats négatifs en 2024. La production a chuté de 34,9% pour se situer à 2 331 982 m3. Des problèmes logistiques ayant ralent i l’évacuation des grumes vers les zones de production.
Ce classement n'est pas si différent de celui de 2022. A cette date, la province de l’Ogooué-Lolo était celle qui avait le plus produit avec 22% de la production forestière nationale, soit une production évaluée à 943 106 m3. Les autres zones de production se retrouvaient entre l'Ogooué- Maritime (22% aussi), le Woleu-Ntem (19%), la Ngounié (17%) et l’Ogooué-Ivindo (16%).
En 2022, ces quatre provinces concentraient 74% de la production nationale de grumes, soit 3 202 438 m3. Puis suivaient le Haut-Ogooué (8%), l'Estuaire (7%), le Moyen- Ogooué (6%). La province de la Nyanga ferme la marche avec seulement 3% de la production forestière.
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