Le 12 avril 2025, les Gabonais iront aux urnes pour choisir celui qui devra conduire durant les sept prochaines années, les destinées du pays. Cette présidentielle qui marque la fin de la Transition et le retour à l’ordre constitutionnel, suscite beaucoup d’attentes et d’espoir au sein de la population qui souhaite voir à la tête de son pays, un leader sensible à leurs préoccupations.
Chez les femmes, l’espoir d’une meilleure insertion sociale. "La place de la femme étant primordiale dans notre société, nous aimerions bien que le futur président de la République mette en place dans notre province, des écoles dignes pour la formation de celles-ci, car c’est toujours difficile d’aller à la capitale, surtout lorsqu’on a des charges", a indiqué Aimée Maureen Ba-Bussugu, étudiante à l’ENAM.
Le nouveau chef de l’État devra mettre en place des politiques favorisant la croissance économique, la création d’emplois, l’amélioration de la vie à travers l’accès aux services de base tels que l’eau potable, l’électricité, la santé, l’éducation etc.
"Nous voulons un véritable pays émergent, pas seulement par la promesse, mais par des actions concrètes. Nous souhaitons que le prochain président, une fois en fonction, s’imprègne des réalités du Gabon en général, en particulier celles du Moyen-Ogooué. L’emploi et la formation des jeunes afin de diminuer le fort taux de délinquance qui sévit dans notre localité. Nous voulons un leader plus inclusif, impartial et véritablement rassembleur…’, a confié un étudiant du quartier Isaac.
"Il est dit ici et là qu’Adouma (quartier du 1er arrondissement de Lambaréné) est rebelle. Ce n’est nullement le cas. Il a juste besoin d’un représentant digne pour présenter et défendre ses doléances. Nous voulons du nouvel élu, un homme qui soit à l’écoute, mais surtout humble et rassembleur pour le bien-être non seulement de notre quartier, mais également pour notre belle ville…", estime un riverain du quartier Adouma.
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