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Société & Culture

Présidentielle et test linguistique : le cas inédit de la langue babongo

Dr Paul Maixcent Moussinga

Dr Paul Maixcent Moussinga, rapporteur général de la commission d’évaluation de l’aptitude linguistique des candidats à l’élection présidentielle © DR

Débuté le 3 mars, la commission d’évaluation de l’aptitude linguistique des candidats à l’élection présidentielle du 12 avril prochain a achevé ses auditions samedi dernier, après plusieurs jours d’examen. C’est le rapporteur général de ladite commission, le Dr Paul Maixcent Moussinga, qui en a fait le point devant la presse.

Selon lui, sur une trentaine de candidatures reçues, 19 postulants ont été évalués dans 13 langues locales. Toutefois, un cas particulier a mis en évidence les limites du processus. Le candidat Boris Ibella a souhaité s’exprimer en babongo (ou ibongo), une langue méconnue du jury. Problème : l’interprète qu’il a présenté ne maîtrisait pas le français, rendant impossible toute traduction fidèle de son propos.

''Nous ne pouvions l'évaluer sachant que le message du candidat ne pouvait pas nous être fidèlement traduit'', a expliqué le Dr Moussinga. Devant cette impasse, les commissaires se sont déclarés incompétents pour mener son audition, tout en précisant que sa candidature ne pouvait être invalidée pour autant, la situation relevant d’un cas de force majeure. Reste à savoir si Boris Ibella a pu poursuivre le processus électoral malgré cet obstacle.

À noter que le candidat Alain-Claude Bilie-By-Nze a été le dernier à passer l’épreuve d’aptitude linguistique, ce samedi après-midi, au musée des Arts et Traditions de Libreville.

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