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Politique

Présidentielle 2023 : Barro Chambrier croit à la candidature unique de l'opposition

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DANS une interview diffusée sur les ondes d'une radio internationale, Alexandre Barro Chambrier, président du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM), a abordé, entre autres, les échéances électorales à venir dont la présidentielle constitue le point d'orgue. Interrogé sur le retour au scrutin présidentiel à un tour, la tête de file du RPM y voit un recul démocratique. "C'est une décision qui est regrettable et qui nous ramène en arrière, et qui est un recul démocratique", a-t-il pesté.

 

Non sans s'insurger contre l'omerta régnant autour de la révision de la liste électorale et, par la même occasion, douter de la fiabilité des prochaines élections générales (Ndlr : locales, législatives et présidentielle). "(...) Les listes électorales ne sont pas mises à jour. Comment voulez-vous que les choses se déroulent dans un climat d'impartialité qui garantisse des élections apaisées ? ", s'est-il interrogé. Avant d'y voir une manigance savamment orchestrée par le camp d'en face : "Leur seule préoccupation, c'est de diviser l'opposition. Une partie de l'opposition, qui est à leur solde, qui est entretenue par le régime, doit donner le sentiment qu'il y a une division apparente". Droit dans ses bottes, l'ancien hiérarque du Parti démocratique gabonais (PDG) a tenu à réfuter les allégations relatives à l'impossibilité d'une candidature unique de son camp à la présidentielle qui se tiendra dans quelques mois – sauf report. "Il faut se méfier des apparences. Nous travaillons pour cela avec d'autres partenaires qui sont engagés en faveur du changement. Le retour au scrutin à un tour nous montre l'impérieuse nécessité du rassemblement autour d'une candidature crédible et consensuelle", affirme-t-il.

 

Autour de sa propre candidature, l'ancien député du 4e arrondissement de la commune de Libreville continue d'entretenir le suspense. "Nous sommes dans une logique de recherche d'une union. Donc, ce n'est pas mon avenir personnel qui est en cause. Le moment venu, nous nous prononcerons", a-t-il lâché.

 

Yannick Franz IGOHO

Libreville/Gabon

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