Port-Gentil : quid de l’entretien permanent des cimetières ?

Le 1er novembre, les Portgentillais n’ont pas dérogé à la tradition et se sont rendus nombreux dans les différents cimetières, partager quelques instants avec leurs chers disparus. Pour constater, la mort dans l’âme, que l’accès à de nombreuses tombes, dans certains cimetières, n’est pas aisé, la nature ayant repris ses droits.

En effet, entre deux célébrations de la Toussaint où les parents viennent entretenir les espaces et assainir un tant soit peu les lieux, les cimetières sont censés être entretenus par la mairie. Ce d’autant plus que les inhumations sont payantes. Jusqu’à un million de francs CFA pour le cimetière le plus cher, celui dit de Gabon Télécom. Un cimetière qui avait été déclaré désaffecté depuis les années 2000 et où, malgré tout, on continue à procéder à des inhumations, après accord de l’édile, si avec l’aide des services techniques municipaux, les demandeurs y ont repéré un espace susceptible d’accueillir un corps.

Force est de constater que, faute d’entretien, l’accès à certaines tombes se fait machette à la main pour se frayer un passage entre les tombes. Sans compter que, faute d’un bon agencement, les sépultures, désormais érigées de manière désordonnée, ne facilitent pas les repérages, les visiteurs devant déambuler pour retrouver les caveaux des leurs. Qui plus est, au regard du taux d’occupation, tous les cimetières de la ville semblent essoufflés et il va falloir très rapidement en créer un autre. Des dossiers qui se trouveront sur la table de la prochaine équipe municipale, entre autres