Plaine-Orety : le silence n'est pas encore tombé

Les réactions indignées, dans leur grande majorité, continuent, en dépit de la communicat ion du gouvernement et de la volonté du président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, de voir un peu plus clair dans ce capharnaüm. Pour rappel, le gouvernement affirme toujours que les familles ont toutes été indemnisées et la procédure respectée.

Théophane Nzame Nze Biyoghe, porte-parole de la présidence de la République, a indiqué que le chef de l'État "suit très attentivement ce dossier et les services compétents sont à l'oeuvre pour faire en sorte que les droits légitimes des compatriotes impactés soient pris en compte tout au long du processus en cours."

Pour Nelka, toute cette histoire est d'un flou incroyable. En effet, de l'autre côté, "les déguerpis réclament la vérité sur les indemnisations " fantômes " du gouvernement !", rapporte Infos241. Kennedy, le fils d'une personne concernée, s'énerve également : "Une opération de déshumanisation. Des familles chassées de leurs maisons sans le moindre accompagnement. Des opérations de destruction sans respect de la dignité humaine. Tous les ingrédients d'une bombe sociale."

Quant à la question du relogement, un grand nombre ne comprend pas comment des édifices ont pu, même s'il y a des projets urgents sur la zone, être démolis sans savoir où iront les familles concernées.

Comme Med : " Donc, parce que nous ne sommes plus au temps des pluies, vous vous êtes empressés de casser malgré le fait que nous sommes en période d'examen ? Et vous cherchez des solutions pour reloger ces personnes ? Donc si on comprend bien, vous n’y aviez pas pensé avant ? Donc aucune stratégie concrète ? "

Devant autant d'éléments et de versions de l'histoire, Ferdinand se demande simplement sur X : "Déguerpissement de Plaine-Orety : le gouvernement a-til sous-estimé l’ampleur des dégâts ?".