BW Energy vient de franchir une étape stratégique dans le développement du permis Dussafu Marin, au large du Gabon, précisément à Mayumba, avec la confirmation du potentiel du gisement Bourdon.
Foré avec succès à l’aide de la plateforme Norve, le puits d’évaluation DBM-1 ST2 a révélé des volumes significatifs, estimés à 56 millions de barils en place, dont environ 25 millions seraient techniquement récupérables.
Situé à proximité de la FPSO BW Adolo et des installations de MaBoMo, Bourdon se distingue par un pétrole de qualité supérieure, moins visqueux que celui des gisements voisins. Fort de ces résultats, l’opérateur prévoit la création d’un nouveau cluster de production composé d’au moins quatre puits, destiné à renforcer la production nationale et prolonger la durée de vie des installations existantes.
Ce développement s’inscrit dans la stratégie d’expansion de BW Energy au Gabon, où la société détient 73,5 % des parts du permis Dussafu, aux côtés de Panoro (17,5 %) et de la Gabon Oil Company (9 %).
Pour rappel, il faut savoir que selon les dernières statistiques des organismes spécialisés tels que British Petroleum Statistical Review of World Energy, le Gabon dispose d'environ 2 milliards de barils de réserves prouvées de pétrole. En 2023, la production quotidienne était d’environ 223 000 barils par jour.
AVENIR• En divisant les réserves totales par la production annuelle (223 000 barils/jour × 365 jours = 81,4 millions de barils/an), on obtient une estimation d’environ 24 à 25 années de production restante au rythme actuel. Cependant, cette estimation ne tient pas compte de plusieurs facteurs. Il s’agit notamment du déclin naturel des gisements.
En effet, la plupart des champs pétroliers gabonais sont matures, ce qui entraîne une baisse progressive de la production. Il y a aussi les investissements et nouvelles découvertes. Comme avec celle de BW Energy, des efforts d'exploration sont en cours pour découvrir de nouveaux gisements, ce qui pourrait prolonger la durée de vie des réserves.
Enfin, soulignent les experts, il y a l’évolution de la consommation intérieure et des exportations. "Les changements dans la demande énergétique, tant au niveau national qu'international, peuvent influencer la durée des réserves", indiquent-ils.
En résumé, au rythme de production actuel, le Gabon aurait environ 24 à 25 ans de réserves pétrolières restantes. Cependant, cette durée pourrait varier en fonction des facteurs mentionnés ci-contre.
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