La commémoration du 57e anniversaire du Parti démocratique gabonais (PDG) hier, dans la capitale gabonaise, restera marquée du sceau de la division et des dissensions qui minent cette formation politique depuis l'avènement du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI).
D'un côté le directoire issu du 13e congrès extraordinaire du 30 janvier dernier qui, sous la férule du président du PDG Blaise Louembe, a célébré avec humilité et foi dans l'avenir cette date historique en inaugurant un nouveau cycle dans la marche de leur écurie à travers plus d'inclusivité, la promotion des jeunes, des femmes et la fin des mauvaises pratiques.
D'un autre, l'aile conduite par Ali Akbar Onanga Y'Obegue. Lequel, autour de ses soutiens, s'est appesanti sur la nécessité pour le PDG de mettre à profit la période actuelle afin d'œuvrer à sa reconstruction. À travers notamment une réforme en profondeur de son fonctionnement, renforcer la démocratie en son sein, la fin des pratiques de cloisonnement, etc. Si avec ses amis, il semble avoir pris une décision sur l'élection présidentielle du 12 avril prochain, on ne peut pas en dire autant de lui. Tout au moins, a indiqué Blaise Louembe, il faudra attendre le 19 mars prochain pour savoir la position du PDG par rapport à ce scrutin.
"Sans confondre vitesse et précipitation", avec sagesse, ils entendent d'abord consulter les structures de base, les membres du Bureau politique et ceux du Conseil consultatif des sages avant de se prononcer.
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