Alors que le temps imparti à l'introduction des recours – aujourd'hui étant le dernier jour — par les candidats recalés par la Commission nationale d'organisation et de coordination des élections et du référendum (CNOCER) tire à sa fin, Pierre-Claver Maganga Moussavou, président du Parti social démocrate (PSD) vient de se prononcer.
Dans une récente déclaration, effectuée à son domicile, le "bouvier de Moutassou" (Ndlr : écarté de la compétition, entre autres, pour limitation d'âge et absence de caution) a livré son analyse de cette décision de la CNOCER. Non sans divulguer la suite qu'il compte donner au verdict de la CNOCER.
L'ancien Vice-président de la République d'indiquer qu'il n'introduira pas de recours auprès de la Cour constitutionnelle. Arguant que les juges constitutionnels s'appuieront uniquement sur la simple interprétation du droit. "Je ne ferai pas de recours. Car le recours auprès de la Cour constitutionnelle est un recours qui va nous amener à nous faire débouter parce qu'il va s'appesantir sur le droit", a-t-il déclaré.
Avant de souligner que l'élection présidentielle relève d'une question purement politique. Non sans clamer : "La politique prime le droit". Et inviter le président de la Transition, Brice-Clotaire Oligui Nguema " à réfléchir et lui permettre de participer à l'élection". Convaincu de son "poids politique", il considère son exclusion au scrutin présidentiel à venir "arbitraire". S'agissant de ses motivations à briguer la magistrature suprême, le septuagénaire a indiqué l'avoir fait pour révéler à la face du monde les faiblesses et autres incohérences de la nouvelle Constitution gabonaise.
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