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Politique

Partis représentatifs : le cercle restreint des cinq

Responsables de partis politique gabonais

La proclamation officielle des résultats des législatives, des locales et des sénatoriales a permis de clarifier la carte politique nationale, et précisé la représentativité des partis au sens de la loi n° 016/2025 du 27 juin 2025 relative aux partis politiques en République gabonaise.

Un texte dont l’article 2 prend désormais toute sa portée. Il y est stipulé qu’est considéré comme parti politique représentatif, tout "parti politique qui a au moins trois élus nationaux et vingt-cinq conseillers locaux".

L’article 10 renforce cette distinction en prévoyant que seuls les partis représentatifs peuvent être conviés par le président de la République ou par les responsables d’institutions aux cérémonies républicaines et aux consultations sur les questions d’intérêt national. Sur un peu plus de soixante-dix formations politiques légalement reconnues, seules cinq répondent à ces critères après les différents scrutins.

Sans surprise, l’Union démocratique des bâtisseurs (UDB) et le Parti démocratique gabonais (PDG) demeurent solidement implantés. Le Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM) s’impose comme la troisième force, avec cinq élus nationaux dont trois députés et deux sénateurs auxquels s’ajoute un siège sénatorial partagé avec le Bloc démocratique chrétien (BDC) et plus de 110 élus locaux.

L’Union nationale (UN) rejoint également le cercle des partis représentatifs, avec quatre élus nationaux (deux députés et deux sénateurs) et d’un peu plus de 70 élus locaux. Quant à l’Union pour la République (UPR), elle parvient à tirer son épingle du jeu avec trois élus nationaux dont deux députés et un sénateur ainsi que 47 conseillers locaux.

Sur la cinquantaine de partis ayant effectivement participé aux scrutins, cinq autres (SDG, PSD, FDS, BDC, RNR) se trouvent aux marges de la représentativité, totalisant seulement un à deux élus nationaux et moins d’une vingtaine d’élus locaux. À leurs côtés, près d’une vingtaine de formations n’ont obtenu que des élus locaux, souvent moins de dix. S'ils ne sont pas représentatifs, ils conservent néanmoins le statut de partis politiques légalement reconnus.

L'article 71 stipule pour ainsi dire que "tout parti politique perd son statut juridique s'il ne présente pas de candidats à deux élections politiques législatives ou locales consécutives". Ce qui place les partis n'ayant pas participé aux di érents scrutins de cette année, sous surveillance réglementaire.

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