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Politique

"Parti politique des bâtisseurs" : l'AG constitutive reportée au 5 juillet prochain

Le Palais des sports de Libreville aurait dû abriter ce samedi l’AG constitutive du PPB. © DR

Initialement prévue ce samedi, c'est finalement le 5 juillet prochain que se tiendra, au Palais des sports de Libreville, l'Assemblée générale (AG) constitutive du "Parti politique des bâtisseurs (PPB)". Le comité d'organisation, à travers un communiqué rendu public hier, a annoncé le report de cette manifestation.

Motif invoqué : "la tenue des célébrations et rituels traditionnels organisés dans la province de l'Estuaire à la date initialement annoncée" dans un souci de "préserver les traditions et le patrimoine culturel vivant de notre pays". Pour rappel, c'est samedi dernier que le chef de l'État, Brice Clotaire Oligui Nguema, a annoncé la mise sur pied de cette formation politique.

"Un outil politique fédérateur capable de rassembler toutes les énergies constructives de notre Nation", sous-tendu par la nécessité de "donner corps à sa vision du Gabon nouveau digne d'envie". De manière unanime et spontanée, ses partisans ont salué cette décision. L'Association pensée patriotique du Woleu-Ntem, tout particulièrement, l'a qualifiée "d'initiative décisive porteuse d'un véritable renouveau démocratique pour notre pays".

En revanche, du côté de ses pourfendeurs, point d'enthousiasme. L'incompréhension est de mise. Leader du Parti national pour le travail et le progrès (PNTP), Jean-Rémy Yama, a pointé du doigt une "décision inopportune". D'autant que selon lui, "au vu du régime politique actuel, le président de la République, détenteur de tous les pouvoirs, n'a nullement besoin d'un appareil partisan".

Non sans émettre certaines inquiétudes liées à l'émergence d'un parti qui "pourrait nous ramener à l'époque de la toute-puissance du Parti démocratique gabonais (PDG)". Quoi qu'il en soit, pour cette nouvelle formation politique, comme pour toutes les autres, les législatives et locales à venir devraient constituer un test majeur. Bien plus, cinq mois après la présidentielle, ces scrutins devraient permettre de cerner l'opinion.

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