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Société & Culture

Orientations scolaires : les responsables du Sosup se veulent rassurants

Jérémie Mikombo, secrétaire permanent du Sosup.

Hier, Jérémie Mikombo, secrétaire permanent du Secrétariat d’orientation scolaire, universitaire et professionnelle (Sosup), a tenu à éclairer l’opinion nationale concernant l’orientation de tous les élèves cette année. Aussi bien ceux admis en 6e qu'en classe de seconde. Une orientation qui a soulevé certaines interrogations auprès des parents d'élèves et de toute la communauté éducative. C'était au cours d'un entretien qui s’est déroulé dans les bureaux du Sosup, situés au quartier Montagne-Sainte de Libreville.

Selon Jérémie Mikombo, "il n’y a pas péril en la demeure", malgré les critiques sur des orientations supposées défavorables à certains élèves. En effet, 49 649 élèves ont été orientés cette année, répartis entre les filières générales, techniques et professionnelles. Le nombre de recours, estimé à environ 500, reste faible au regard du volume total des orientations opérées.

"Ces recours font l’objet d’un traitement diligent, notamment grâce à la mobilisation des directions d’académies provinciales (DAP) qui ont oeuvré durant le week-end pour minimiser les désagréments", a indiqué le secrétaire permanent. Tout en rappelant que le processus d’orientation repose avant tout sur les fiches de voeux émis par les parents.

"Ceux-ci exprimant parfois une préférence pour des établissements confessionnels ou situés dans des zones spécifiques. Cependant, les capacités d’accueil dans ces établissements sont limitées. Ainsi, lorsqu’un établissement est saturé, l’enfant est redirigé vers une structure proche de la même zone géographique."

Un point particulier a été abordé concernant l’application e-formation, mise en place par le Sosup pour le suivi des orientations. Certains parents ne retrouvent pas le nom de leur enfant dans la base des données. Les raisons possibles sont, soit une erreur dans la date de naissance, soit le fait que l’élève n’ait pas obtenu la moyenne nécessaire pour être orienté, bien qu’ayant décroché le CEP (Certificat d’études primaires. Environ 700 élèves seraient concernés par cette situation. Par ailleurs, les élèves orientés reçoivent désormais une attestation officielle, innovation saluée par le secrétaire permanent.

Jérémie Mikombo a également souligné que, faute de création de nouveaux établissements, l’orientation se fait en fonction des capacités disponibles dans les structures publiques et privées existantes. Un autre défi majeur reste la disparité entre le nombre d’établissements publics (environ 800) et privés (1 400), tendance que la ministre d’État Camélia Ntoutoume- Leclercq entend inverser en rapprochant davantage l’école des familles.

"Nous travaillons activement pour augmenter les capacités d’accueil et rapprocher les élèves des établissements de leur domicile", a-t-il conclu, soulignant l’engagement du Sosup à répondre aux objectifs fixés par la tutelle.

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