Tout semble l'indiquer, au regard de l'évolution récente de l'actualité au sein du groupe français, actionnaire de la Compagnie Minière de l'Ogooué (Comilog), qui détient 73% de la production nationale du manganèse.
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En effet, alors que les responsables du groupe Eramet sont attendus dans deux semaines au Gabon pour venir présenter leur plan d'actions pour la mise en œuvre de la transformation locale du manganèse, ce, dans le but de créer des emplois pour les Gabonais, l'on a appris récemment que Comilog Dunkerque vient d'inaugurer un four flambant neuf, remplaçant un équipement trentenaire. Selon nos confrères de la presse française, "fruit d'un investissement de 42 millions d'euros, cet outil permet à la filiale d'Eramet d'augmenter sa capacité de production de silicomanganèse, un alliage stratégique pour les aciers carbone. Le site s'engage aussi sur la voie de la décarbonation".
Cet équipement de 7 mètres de haut et de 13,4 mètres de diamètre remplace le précédent et unique four du site, qui était âgé de 35 ans. "C’était un record, car la durée de vie moyenne de ces fours est plutôt de 15 à 25 ans", souligne Vincent Pomarede, directeur du site.
Comilog Dunkerque produit du silicomanganèse, un alliage qui constitue un composant essentiel des aciers carbone utilisés dans l’automobile, la construction ou l’énergie. Installé dans la zone industrielle du Port de Dunkerque, ce site approvisionne les marchés français, belge, hollandais et allemand.
On découvre donc manifestement que les responsables d'Eramet qui avaient déjà initié le développement de leurs activités françaises n'avaient pas prévu d'une part que le Gabon se lancerait sur cette voie, d'où leur sceptisme face à la volonté de notre pays à se lancer dans cette transformation locale.
Les responsables d'Eramet laissent apparaître comme une volonté de transformer leurs structures locales au détriment de celles du Gabon.
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