Les responsables du programme Graine et ceux de la Sotrader sont en conclave à Oyem, avec pour enjeu majeur de dessiner le nouvel avenir de ce programme agricole d'envergure.
DÉLOCALISÉE à Oyem, chef-lieu de la province du Woleu-Ntem, la première réunion trimestrielle de la direction du programme Gabonaise des réalisations agricoles et des initiatives des nationaux engagés (Graine), étendue à la Société gabonaise de transformation agricole et de développement rural (Sotrader), se tient du 16 au 20 avril courant. Les travaux ont été ouverts par le président-directeur général de la Sotrader, Théophile Ogandaga. En présence des représentants du ministère de l'Agriculture, des organisations non gouvernementales (ONG) et autres invités.
M. Ogandaga a tenu à préciser que dans le cadre du fonctionnement de leurs structures, une réunion trimestrielle se tient pour faire le point de leurs activités. Pour la rendez-vous de cette semaine, il s'agit de faire le bilan des activités de l'année 2017 et du premier trimestre 2018.
A cet effet, on retient qu'en 2017, la Sotrader s'est lancée dans la phase de récolte des produits des plantations des coopératives. Par contre, en 2015-2016, ce temps avait été consacré à l'aménagement de 1.500 ha de terre cultivable, et au planting de bananiers et de manioc dans six provinces du Gabon. Aujourd'hui, « il faut dire concrètement que les résultats ont été assez mitigés », a reconnu M. Ogandaga. Car les récoltes de 2017 se sont chiffrées seulement à 1200 tonnes de banane et de manioc produites.
Ces résultats sont la conséquence, en partie, au fait que la Sotrader a été confrontée à certain nombre de problèmes. Il s'agit, entre autres, des conflits homme-faune dans les provinces comme l'Ogooué-Ivindo, où le tiers de la production des p...
C.O.
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