Au regard de la majorité écrasante du Parti démocratique gabonais à l'Assemblée nationale et au Sénat, le texte devrait passer sans anicroche.
LE Parlement se réunit, aujourd'hui, en congrès, au Palais de l'Assemblée nationale, et devrait, de façon certaine, adopter le projet de révision de la Constitution. En effet, difficile de croire qu'après avoir adopté le texte en termes identiques, vendredi dernier, à l'issue des travaux de la Commission mixte paritaire Sénat/ Assemblée nationale, sénateurs et députés se ravisent.
Ce scénario est d'autant plus invraisemblable que le Parti démocratique gabonais (PDG), formation politique au pouvoir, détient une majorité écrasante dans les deux Chambres du Parlement. En tout cas, ce sera l'épilogue d'un processus amorcé au lendemain des Accords d'Angondjé. Car, comme l'a mentionné le ministre d'Etat, ministre de la Justice, Garde des sceaux, Francis Nkea Ndzigue, en défendant le texte respectivement devant l'Assemblée nationale et le Sénat, le projet de loi portant révision de la Constitution de la République gabonaise "répond à la volonté du gouvernement de mettre en œuvre les recommandations du Dialogue politique tenu, du 12 avril au 26 mai 2017 dernier, à Angondjé, dans la banlieue nord de Libreville".
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