Aller au contenu principal
Économie

Habitat/Entretien avec le vice-Premier ministre… : …Bruno Ben Moubamba : "J’accuse les présidents des collectifs des squatteurs d’être à la tête de mafias qui rançonnent les populations !"

Image807

Pris en tenaille par l’incivisme des squatteurs d’Angondjé et de Bikélé, le vice-Premier ministre en charge de l’Habitat n’en affiche par moins sa détermination à faire respecter l’ordre et à mettre en œuvre le nouvel ordre urbanistique du Gabon.

l’Union. Monsieur, le vice-Premier ministre, quel bilan faites-vous de vos 100 premiers jours à la tête du ministère de l’Habitat et du Logement par rapport aux objectifs qui vous ont été fixés par le Premier ministre.

Bruno Ben MOUBAMBA : Sur les 5 actions prioritaires des 100 jours qui m’ont été fixées, je reviendrai tout à l’heure sur l’achèvement des travaux. Permettez-moi de détailler, de manière précise, la régularisation des conflits de la situation résultant de l’occupation illégale des logements sociaux d’Angondjé et de Bikélé. Nous nous sommes rendus compte qu’il y a un certain nombre de maisons qui ont été abandonnées. Et cela conduit à des zones d’incivisme. D’où j’accuse les présidents des collectifs d’être à la tête finalement des mafias, qui rançonnent des populations.

Pourtant, les présidents des collectifs avaient pris un engagement ferme envers l’Etat ?

Il y a des collectifs qui rançonnent des populations. Pour avoir le droit à une maison, il faut, par exemple, 300.000 frs Cfa au minimum. Si on ne remet pas de l’ordre, tous les logements et toutes les parcelles à venir seront squattés.

Avez-vous des preuves de toutes ces affirmations, M. le vice-Premier ministre ?

Effectivement ! Nous avons des services qui sont allés sur place. Nous savons que c’est devenu des zones d’incivisme et de non droit.

Qu’est ce qui va changer à l’ANUTTC ?

Aujourd’hui, nous avons besoin d’aller vers le guichet unique. Il y a trop de dispersions dans notre administration.

Pourtant, l’ANUTTC se vante d’avoir réussi à réduire le nombre de jours pour l’obtention d’un titre foncier…

J’ai visité la direction générale du Cadastre. Si vous voyez dans quel état sont conservés les titres fonciers de la République, où il n’y a aucune dématérialisation, c’est vraiment déplorable. Le pays est à moderniser en la matière.

L'intégralité de cette interview dans le journal l'Union du jour.

Propos recueillis par Maxime Serge MIHINDOU & Willy NDONG

Retrouvez l'intégralité de cet article dans la version numérique complète

Retournez à la rubrique Gabon économie Gabon

random pub

Petites Annonces L'Union
Publicom - 1ère Régie Publicitaire du Gabon
Réalisez votre PressBook
Logo