Si l'évocation du VIH-Sida effraie de moins en moins le Gabonais lambda, elle demeure cependant présente au niveau de toutes les couches de la population.
LA célébration, ce jeudi, de la Journée mondiale de lutte contre le Sida donne l'occasion de faire le point de cette pandémie au Gabon. Notamment en termes de prévalence et de chemin parcouru, trente ans depuis la déclaration du premier cas dans le pays.
Ainsi, l'Enquête démographique et de santé (EDS) du Gabon de 2012 révèle que la prévalence du VIH-Sida y est de 4,1%. Près de 48 mille Gabonais en seraient atteints. Cette prévalence est deux fois plus élevée chez les femmes (5,8%) que chez les hommes (2,2%). Les jeunes ne sont malheureusement pas en reste.
Ces chiffres, certes, encore interpellateurs, révèlent cependant un certain chemin parcouru, positivement, par le Gabon, depuis l'apparition de la maladie. A titre d'exemple, en 2003, la prévalence du VIH-Sida était beaucoup plus forte qu'aujourd'hui.
L'on a aussi enregistré, depuis lors, plusieurs actions conjuguées de l’État et ses partenaires. Lesquelles ont abouti à la création des Centres de traitement ambulatoire (CTA) dans toutes les provinces, à la gratuité des dépistages. Ou encore, à la mise en place d'un fonds de solidarité thérapeutique qui permet aujourd'hui d'acheter les antirétroviraux et de les distribuer gratuitement aux malades.
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