La Journée mondiale du droit à l’avortement était célébrée hier. A Libreville, l'événement est passé sous silence.
Dans de nombreux pays, l'avortement demeure tabou, bien qu'il soit une question de santé publique. En Afrique, seuls quatre pays l' autorisent. Au Gabon, l’avortement représente la deuxième cause de mortalité maternelle, avec un taux de prévalence de 4% des grossesses, dont 2,7% d’avortements clandestins et 1,3% d’avortements spontanés.
Pour mémoire, cette Journée mondiale est une initiative du gouvernement français visant à faciliter l’accès à l’interruption volontaire de grossesse (IVG). L’objectif visé est donc d’éviter les grossesses non désirées par des actions et des campagnes de sensibilisation. Les femmes ne doivent plus avorter clandestinement.
Pour le Dr Afoussatou Balogoun, coordinatrice du Mouvement gabonais du bien-être familial, la politique nationale doit être revue : " Une femme devrait pouvoir assumer les risques de maternité et limiter certaines conséquences déplorables et désastreuses. Il ne faut pas oublier qu'une grossesse implique deux personnes. (...) Les hommes ont aussi un rôle à jouer (...) et doivent également prendre leurs responsabilités sur les conséquences (...), comme la stérilité et le décès (...) ”.
Triste constat, cette journée mondiale n'a connu aucun écho dans notre pays.
AJT
Retournez à la rubrique Gabon Culture & Société Gabon
random pub
Articles associés
Le17 septembre dernier, le ministre de la Culture, de la Jeunesse, des Sports et des Arts, le Dr André Jacques Augand, a réuni au Palais des Sports de Petit-Paris les auteurs d’œuvres littéraires,
Le ministre de l'Enseignement supérieur, Pr Hervé Ndoume Essingone, s'est rendu hier au restaurant de l'université Omar-Bongo (UOB) dans la foulée de la rentrée académique 2024-2025.
Le Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL) a abrité hier, 19 septembre 2024, le lancement des activités relatives à la "Semaine de lutte et de prévention de l'accident vasculaire céré
Le partenariat qui visait à fournir des kits microsciences aux établissements scolaires publics porte ses fruits.
Plusieurs établissements supérieurs qui avaient l'habitude d'accueillir les bacheliers boursiers de l'État ont été surpris en cette rentrée académique de découvrir sur les réseaux sociaux qu'ils ne
Véritable serpent de mer, le phénomène de l'insalubrité demeure au cœur des préoccupations à l'Hôtel de Ville de Libreville.
