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SAO-TOMÉ-ET-PRINCIPE-POLITIQUE-ÉLECTIONS-PÉTROLE-TOURISME : Elections à Sao Tomé-et-Principe entre pauvreté et potentiel économique

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Quelque 111.000 électeurs sont appelés à choisir leur président dimanche à Sao Tomé-et-Principe, petit archipel africain pauvre et endetté en quête d'investissements pour développer son potentiel touristique et pétrolier, en plus des productions de café et de cacao (selon l'AFP).

A bientôt 79 ans, le sortant Manuel Pinto da Costa postule pour un nouveau mandat de cinq ans face au parti de son rival, le Premier ministre Patrice Trovoada, dans ces "îles du milieu du monde" sur l'équateur à 300 km au large du Gabon, un havre de tranquillité par rapport au reste de l'Afrique centrale.

M. Trovoada, 54 ans, soutient Evaristo Carvalho, candidat de l'Alternance démocratique indépendante (ADI), vainqueur des législatives en 2014.

Comme au Portugal, l'ancienne puissance coloniale, le président de la République arbitre mais ne gouverne pas, laissant le pouvoir au Premier ministre, dans ce pays parmi les plus petits d'Afrique, qui a fêté le 12 juillet le 41e anniversaire de son indépendance.

Elu en 2011, M. Pinto da Costa incarne une survivance de la guerre froide. Premier président de 1975 à 1990, l'économiste avait alors arrimé son pays au bloc soviétique: régime marxiste-léniniste, parti unique (le Mouvement de libération de Sao Tomé-et-Principe, MLSTP), dissidents contraints à l'exil, et une économie administrée qui a mené à la ruine l'ex-premier producteur mondial de cacao au début du XXe siècle.

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