Le complexe Basile Ondimba servait de cadre de rencontre, samedi dernier, entre les dirigeants du Mouvement gabonais pour Ali Bongo Ondimba (Mogabo) et les populations du 4e arrondissement de Libreville. Les échanges portaient sur le PSGE et les attentes de nos compatriotes.
Message fort délivré à l'assistance, l'avenir du pays réside dans "le dialogue, la transparence, l'ouverture et la patience". D'après les membres du Mogabo, les préoccupations sur le chômage, les hôpitaux, les routes, l'amélioration du niveau de vie avec l'accès à l'eau et l'électricité, le paiement de la Prime d'incitation à la performance (PIP) et la nouvelle grille de rémunérations figurent parmi les actions entamées depuis octobre 2009. Aussi, ont-ils assuré, tout devra être fait pour une concrétisation accrue du projet de société du président de la République.
Pour Alain-Claude Bilie-By-Nze, le temps des réformes et celui de l'explication du projet politique ne se confondent pas. « Comme il faut du temps aux jeunes pour achever leurs études, à l'entrepreneur pour faire ses premiers bénéfices, à la terre pour produire ses premières récoltes, il faut du temps pour transformer le pays », a-t-il indiqué.
Le cinquième arrondissement de Libreville, les villes d'Oyem et Makokou, seront les prochaines étapes de la caravane de ce mouvement.
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