DEMAIN, le monde entier célèbre la Journée internationale de la femme. Un accent particulier est donc mis sur l'exhortation des pays à accélérer la cadence dans l'instauration de l'égalité des sexes. Du moins, c'est ce qu'estiment les responsables de l'Organisation des Nations unies (Onu).
En 1995, lors de la Conférence mondiale des femmes à Beijing, les dirigeants mondiaux se sont engagés en faveur de l'avènement d'un monde où les femmes seraient égales aux hommes, rappelle dans son message Phumzile Mlambo-Ngcuka, directrice exécutive de l'Onu femme. Mais aujourd'hui, vingt ans après, constate-t-elle, aucun pays n'est parvenu à instaurer cette égalité. Relevant qu'il est plus urgent que jamais de définir et d'adhérer à un calendrier précis.
« Les femmes ont besoin d'un changement, l'humanité a besoin d'un changement. Nous pouvons y parvenir ensemble...Il est amplement prouvé, aujourd'hui, que l'égalité procure d'énormes avantages. Les économies se développent, la pauvreté est réduite, les conditions de santé s'améliorent et les communautés sont plus stables et plus résilientes face aux crises environnementales ou humanitaires », avance-t-elle, à l'occasion de la célébration de cette journée.
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