Alors que la détermination de poursuivre le mouvement, déclenché depuis lundi dernier, semble de plus en plus perceptible dans l'administration publique, quelques agents sont présents à leurs postes pour assurer le service minimum. D'autres, par contre, travaillent effectivement comme si de rien n'était.
En faisant le tour des administrations, on pouvait remarquer d'incessantes allées et venues des usagers, en quête de services habituellement effectués par ces entités.
Le palais de justice, par exemple, où les prestations semblaient assurées, était bondé de monde ; l'Hôtel de Ville non plus ne désemplissait, tout comme les autres mairies d'arrondissement.
Le moins que l'on puisse dire, c'est que cinq jours après le lancement de ce mouvement, la détermination semble ne pas être tombée par endroits. Les agents durcissent le ton et prétendent ne pas fléchir, tant que la promesse d'un nouveau système de rémunération n'aura pas été tenue.
Toutefois, dans la plupart des administrations, c'est le service minimum qui est observé, alors que dans d'autres, on travaille comme si de rien n'était.
F.S.L.
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