"Je suis un fils du Gabon. Ce système, je le connais de l'intérieur, j'ai travaillé dedans. Ce système ne peut pas transformer le pays parce qu'il est mauvais. Ce sont les mêmes noms sous Omar Bongo, sous Ali Bongo, et voilà que les mêmes personnes reviennent encore aujourd'hui...", a lancé le candidat Alain-Claude Billie-By-Nze au début de sa rencontre avec les habitants de Lambaréné, dans la province du Moyen-Ogooué.
Hier, au quartier Isaac, dans la zone de Mbolet, les riverains, venus nombreux, l'ont accueilli avec beaucoup de chaleur. Après leur avoir donné les raisons de sa candidature, l'homme qui dit être le véritable symbole de la rupture totale d'avec l'ancien système a invité ses compatriotes à voter pour lui ce samedi 12 avril.
Une fois élu, il prévoit d'investir 20 milliards de francs chaque année pour le développement de la province du Moyen-Ogooué, ainsi que dans les autres provinces. Cela se fera dans le cadre d'un plan de décentralisation qui s'étendra sur une durée de cinq ans devant permettre de refaire les infrastructures de base qui sont aujourd'hui devenues ob-solètes. Pour lui, ce programme permettra à la population de l'intérieur du pays d avoir accès à l'eau potable, l'électricité, l'emploi, etc. Un plan que le candidat compte déployer dès son investiture.
Par ailleurs, face à l'appel au boycott qui risque de gonfler les chiffres de l'abstention, Alain-Claude Billie-By-Nze a invité les électeurs à se rendre massivement aux urnes.
"Le boycott fait le jeu du pouvoir. Ceux qui appellent au boycott travaillent en fait pour le pouvoir. Dans la situation actuelle, il faut la rupture. Et la rupture c'est voter massivement pour Billie-By-Nze, le seul candidat de la vraie rupture", a-t-il affirmé, avant de reprendre la route avec sa délégation pour la suite de sa campagne vers la commune de Ndjolé.
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