Campagne électorale : les "petits" font de la résistance

D'aucuns avaient cru qu'ils disparaîtraient au cours de cette campagne électorale. Ils ? Ce sont les "petits" candidats ou supposés l'être. Force est de reconnaître qu'ils parviennent tant bien que mal à tirer leur épingle du jeu.

Et certains, à l'image de Thierry Yvon Michel N'goma, ont fait le "buzz" dimanche, au lendemain de l'ouverture officielle de la campagne électorale, en mettant en valeur notre patrimoine culturel.

Seule femme en lice, Zenaba Gninga Chaning, auréolée d'une bonne prestation chez nos confrères de Gabon 24, creuse son sillon.

Tout comme Alain-Simplice Boungoueres, dont la proposition phare, dénommée le "Fonds souverain du pardon national", va bien au-delà de toute forme de sympathie. Tant elle repose sur un principe fondamental visant à "restaurer la dignité des citoyens lésés dans notre pays en leur accordant une compensation financière annuelle".

Et que dire du Dr Stéphane Germain Iloko Boussengui dont le dynamisme surprend plus d'un. De tous, il est, avec Zenaba Gninga Chaming, le seul à avoir parcouru, en l'espace de quatre jours, deux provinces. C'est à croire qu'il s'est préparé de nombreuses années à l'avance. D’autant plus qu'il a une logistique à faire pâlir bien d'autres acteurs publics.

L'on ne saurait occulter Axel Stophene Ibinga Ibinga dont le discours témoigne d'une volonté réelle de dépolitiser, autant que possible, le Gabon. En remettant les populations au travail, en créant plus d'entreprises, en diminuant le nombre de partis politiques. Car à ses yeux, le Gabon n'a que faire de plus d'une centaine de formations politiques dont l'existence, pour la plupart, se résume à celle de leurs fondateurs.