Le dossier judiciaire visant Hervé-Patrick Opiangah se trouvant désormais à la Chambre d'accusation, son parti politique, l'Union pour la démocratie et l’Intégration sociale (Udis), entreprend ces derniers temps une démarche pour solliciter la médiation des diplomates accrédités au Gabon.
C'est ainsi que mardi dernier, une délégation de cette écurie politique conduite par sa présidente intérimaire, Cynthia Lays Amorissani, a été reçue à l’ambassade de France. Cynthia Lays Amorissani et les siens ont, à cette occasion, évoqué "une machination judiciaire dont est victime le président Hervé-Patrick Opiangah".
Une situation qu'ils trouvent "injuste et immorale ayant un gros impact négatif, non seulement sur la personne elle-même, mais sur les milliers d’employés exerçant dans ses différentes entreprises toujours fermées depuis quatre mois".
Pays des droits de l'Homme et de démocratie, la France, par le biais de son chef de mission diplomatique, est donc appelée à "jouer un rôle de médiateur pour que cesse l'acharnement sur M. Opiangah".
Hier, la formation politique de l'ancien ministre des Mines a fait une nouvelle communication à la presse pour exprimer sa gratitude à l'ambassade de France qui lui a prêté son oreille attentive au cours de l’audience accordée aux cadres de l'Udis, à l’effet d’exposer dans les moindres détails la situation dont est victime son président.
Pour cette chapelle politique, "il est impératif que M. Opiangah revienne auprès des siens, maintenant qu’il a été apporté la preuve de ce qu’aucune plainte justifiant cette traque n’a été déposée, de ce qu’il n'y a aucune victime, de ce qu’il n’y a aucune infraction et donc aucune valeur protégée par la société touchée et transgressée".
Aussi, le parti a-til insisté sur le sort des milliers d'employés directs et indirects de la Holding HPO & Associés dans le désarroi actuellement.
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