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Faits divers & Justice

Affaire famille Ali Bongo : comme une pression par voie de presse

Le palais de justice de Libreville parfaitement outillé pour juger cette affaire

Le palais de justice de Libreville parfaitement outillé pour juger cette affaire © DR

Depuis quelque temps, les avocats français de la famille Ali Bongo semblent faire de la presse un moyen idéal pour exercer une pression sur les autorités politiques et judiciaires du Gabon, dans l'espoir que celles-ci actent la mise en liberté de Sylvia Bongo Ondimba et de son fils Noureddin. Non sans arguer de ce que l'opinion nationale jugerait "impopulaire" le fait que ces deux inculpés soient toujours maintenus derrière les barreaux.

Tout en comprenant cette attitude, les responsables de l'appareil judiciaire pensent qu'il s'agit d'une "stratégie pour manipuler cette même opinion, car le dossier n'est nullement politique". Pour eux, "cette agitation n'a pas lieu d'être, dans la mesure où Sylvia et son fils Noureddin, tout comme Ian Ghislain Ngoulou, Jessye Ella Ekogha, Cyriaque Mvourandjami, Mohamed Ali Saliou, Abdoul Océni Ossa et Gisèle Mombo sont poursuivis pour des infractions qui ne portent pas atteinte à l'ordre politique."

Ce qu'il faut comprendre, c'est que les infractions de droit commun sont des violations de la loi pénale résultant d'une personne ou d'un groupe d'individus. Et dans le cadre de ce dossier, les personnes susmentionnées ont été inculpées pour "détournement des deniers publics", "complicité de détournement de fonds publics", "faux et usage de faux", "recel", " blanchiment des capitaux" et "association de malfaiteurs".

Les procès attendus permettront ainsi de savoir si ces infractions prévues par la loi ont aussi un élément matériel, car le droit gabonais ne sanctionne pas la simple pensée. De même, l'élément moral doit être constitué, en apportant la preuve que l'acte commis provient de la volonté de son auteur.

En attendant, l'instruction suit son cours. Les faits et les interpellations ayant eu lieu au Gabon, la justice gabonaise est bien compétente pour juger cette affaire. Bien que Sylvia Bongo Ondimba et son fils Noureddin aient la nationalité française, ils sont également Gabonais. Et c'est à ce titre que le second cité a occupé de hautes fonctions dans l'administration.

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