Les Assises nationales sur l’emploi, clôturées le 14 mars dernier au stade d’Agondjé, ont marqué une étape décisive dans la réflexion sur l’avenir du marché du travail gabonais. Présidées par le Premier ministre, Raymond Ndong Sima, en présence des membres de son gouvernement, des employeurs et des représentants des demandeurs d’emploi, ces assises ont permis d’identifier les principaux défis qui entravent l’accès à l’emploi au Gabon.
Parmi ces défis, figurent l’inadéquation entre la formation et les besoins du marché, la précarité des contrats et les difficultés d’insertion des jeunes diplômés.
Au cours des discussions, il est apparu clairement que le chômage, en particulier chez les jeunes, n’est pas une fatalité. Le Premier ministre a souligné l’urgence d’agir avec pragmatisme pour bâtir un cadre plus inclusif et attractif. "Il nous faut repenser notre modèle économique en plaçant l’humain et les compétences au cœur du développement", a-t-il déclaré. Tout en insistant sur la nécessité d’une refonte du système de formation et d’une meilleure articulation entre l’éducation et le monde du travail.
Pour répondre à ces enjeux, plusieurs pistes d’action ont été évoquées. Le renforcement de la formation professionnelle, la promotion de l’entrepreneuriat et la création d’un cadre incitatif pour les entreprises figuraient parmi les principales recommandations. Ces mesures visent à favoriser une meilleure coordination entre l’État, les employeurs et les organismes de formation, afin de répondre aux besoins réels du marché du travail.
À l’issue des travaux, un document, regroupant toutes les recommandations, a été officiellement remis au Premier ministre. Marquant ainsi une étape essentielle vers des réformes concrètes.
Les demandeurs d’emploi, principaux concernés par ces assises, ont exprimé leurs fortes attentes et leur impatience quant à la mise en œuvre rapide des mesures proposées.
Le gouvernement a promis un suivi rigoureux des engagements pris, soulignant l’importance d’une approche concertée entre les différents acteurs socio-économiques. "La dynamique enclenchée doit aboutir à des avancées tangibles. Chacun, à son niveau, doit jouer sa partition", espère Raymond Ndong Sima. Non sans appeler à une mobilisation totale pour relever ce défi majeur.
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