Les usagers et les populations des villages situés le long de l'axe Pegnoundou-Tchibanga, avaient applaudi chaleureusement la reprise des travaux, au mois de février 2024, sur ce tronçon d'une trentaine des kilomètres. Plus d'un an après, le doute s'invite. Car la société chinoise, Covec, adjudicataire du marché pour une durée initiale des travaux de 20 mois, vient d'arrêter momentanément le chantier pour défaut de paiement de ses factures par l'État gabonais.
Il suffit de passer par là pour se rendre à l'évidence que les camions et autres gros engins tels les niveleuses sont désormais garés. Plus aucune activité ne bouge. À moins que le gouvernement fasse diligence. La construction de cette route stratégique pour l'essor de la partie du sud-ouest du Gabon avait débuté en 2013 à l'initiative du régime déchu, pour un linéaire de 90,750 kilomètres à bitumer. La première partie, partant de Ndendé au village Pegnoundou long de 59 km a été exécutée tant bien que mal.
Sur la seconde partie, du village Pegnoundou à Tchibanga, les travaux démarrés deux ans plus tôt furent interrompus en 2015 pour faute de paiement, et n'ont repris qu'en février 2024 sur décision du président de la Transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema.
Durant ces 9 ans d'abandon du chantier, la conséquence fut une dégradation des premières couches du bitume et de la voie en latérite. Rendant ainsi difficile la circulation sur ledit tronçon. Avec cette nouvelle suspension, la joie observée lors du redémarrage du chantier s'évanouit peu à peu. Et il n'est plus évident que la livraison du chantier prévue pour août ou septembre 2025 soit respectée. Aussi, les populations sollicitent-elles l'implication du chef de l'État.
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