Lors de cette cérémonie de remise des titres fonciers, les bénéficiaires n'ont pas manqué d'évoquer quelques inquiétudes. Autant dire de légitimes préoccupations dont ils espèrent des solutions rapides, en même temps que se développe cette sorte de "nouvelle ville" qu'est Igoumié. Et qui sont liées aux infrastructures sociales.
La première préoccupation concerne la voie d'accès. Celle conduisant au lotissement d'Igoumié laisse globalement à désirer, nonobstant quelques petits endroits aménagés en pavés. Cette situation est consécutive au non-achèvement des travaux de pavage engagés sous le régime déchu.
L'entreprise adjudicataire ayant démobilisé depuis quasiment un an, cette route s'est davantage dégradée sous l'effet des pluies. Cette voie de communication fait partie des chantiers lancés pour désenclaver un certain nombre de nouveaux quartiers du Grand Libreville où une forte concentration de population est en cours.
L'autre doléance exprimée au président de la République concerne l'adduction d’eau potable et d’électricité. Le lotissement d'Igoumié en est dé- pourvu jusqu'alors. Sans doute parce que c'est un quartier en développement. Mais le besoin est tel que certains acquéreurs de parcelles semblent disposer déjà de moyens suffisants pour entamer la construction de leurs habitations, bien que les terrains ne soient pas encore bornés par les services compétents du ministère en charge du Cadastre.
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