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Politique

Présidentielle : des recours annoncés après la publication des candidatures retenues

Le président da la Cour Constitutionnelle de la Transition, Dieudonné Aba'a Owono au centre © DR

Le président da la Cour Constitutionnelle de la Transition, Dieudonné Aba'a Owono au centre © DR

"Il est a noter que conformément à 'article 179 du Code électoral, toute personne dont la candidature a été rejetée peut contester la décision devant la Cour constitutionnelle dans un délai de soixante-douze (72) heures à compter de la publication de la liste des candidats retenus" , a annoncé dimanche, Hermann Immongault, ministre de l'Intérieur et de la Sécurité.

En tenant ces propos, le président de la Commission nationale d'organisation et de coordination des élections et du référendum (CNOCER) ne croyait pas si bien dire. En effet, au lendemain de sa sortie, pas moins de trois postulants recalés comptent introduire des requêtes auprès de la Cour constitutionnelle.

Premier de cordée à exprimer son mécontentement, Jean Rémy Yama écarté si l'on en croit un document de la CNOCER dont nous avons obtenu copie pour : "Absence d'acte de naissance, du jugement supplétif ou du certificat de nationalité du père ou de la mère du candidat (article 43 de la Constitution et article 170 du Code électoral)". Un motif évidemment balayé d'un revers de la main par l'intéressé. Lequel juge cet argumentaire fallacieux. Arguant que : "L'article 179 du Code électoral ne fait pas mention de la présentation des pièces d'état civil des parents".

Autre non-partant remonté, Michel Ongoundou Loundah dont la candidature a été tout simplement écartée à la suite du recours introduit par une aile du parti "Réappropriation du Gabon, de son indépendance pour sa reconstruction" (REAGIR). Persis Lionel Essono Ondo, initiateur de ladite saisine, grosso modo, dénie à Michel Ongoundou Loundah droit de briguer la magistrature suprême sous la bannière de REAGIR.

Non sans souligner que celui-ci n'a pas compétences à se présenter sous les couleurs du parti car "étant un simple militant". Cette raison évoquée ne convainc pas du tout Michel Ongoundou Loundah. Lequel dénonce haut et fort une "instrumentalisation politique". Avant d'indiquer que le requérant et les siens sont utilisés par les "nouveaux tenants du pouvoir", et d'annoncer l'introduction prochaine d'un recours auprès de la haute juridiction.

Autre mécontent, Alain Simplice Boungoueres à qui la CNOCER reproche : "l'absence de reconnaissance juridique du Mouvement des citoyens gabonais sous la bannière duquel le candidat envisage de se présenter (articles 80, 81 et 82 du Code électoral)".

Pourtant dans les starting-blocks, Alain-Claude Bilie-By-Nze, hier lors de sa déclaration de candidature (nous y reviendrons) s'est montré solidaire des candidats recalés. Aussi a-t-il regretté la mise à l'écart de certains candidats en raison du critère relatif à la limitation d'âge, le montant élevé de la caution (Ndlr: dorénavant de l'ordre de 30 millions de FCFA). Et tutti quanti. Les juges constitutionnels de la Transition seront donc amenés à interpréter le droit rapidement, au regard des délais impartis.

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