La Commission nationale d’organisation et de coordination des élections et du référendum a récemment rendu publique la liste des candidats pour les prochaines élections présidentielles. Sur les 34 formulaires retirés, seulement 23 dossiers ont été déposés, et quatre candidatures ont été validées, conformément à la Charte de la Transition, à la Constitution et au Code électoral. Les candidats retenus sont Alain Claude Bilie-By-Nze, Joseph Essingone Lapensée, Stéphane Germain Iloko Boussiengui et Brice Clotaire Oligui Nguema.
Ce résultat a laissé 19 autres personnalités sur le flanc, leurs dossiers ayant été rejetés, mais elles conservent la possibilité de contester cette décision. Hermann Immongault, porte-parole de la Commission, a rappelé que, selon l’article 179 du Code électoral, les candidats écartés peuvent faire appel devant la Cour constitutionnelle dans un délai de 72 heures après la publication de la liste.
Cette élection s’annonce singulière, tant par le nombre restreint de candidats que par la qualité des personnalités en lice. Les analystes politiques s’accordent à dire que la compétition se cristallise autour de l’actuel président de la Transition, qui bénéficie d’une certaine popularité, et de Joseph Essingone Lapensée, dernier Premier ministre du président déchu Ali Bongo Ondimba. Stéphane Germain Iloko Boussiengui et Brice Clotaire Oligui Nguema, bien que moins en vue, pourraient également influencer le cours des événements.
Alors que la campagne électorale s’ouvrira officiellement le 29 mars, les enjeux sont considérables. Les candidats devront non seulement mobiliser leurs bases électorales, mais également répondre aux attentes d’une population en quête de renouveau. Les jours à venir s’annoncent cruciaux pour ces personnalités qui aspirent à diriger le pays dans un contexte marqué par des défis sociopolitiques majeurs.
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