L'alerte a été donnée dès 6 heures du matin. Le bac "Marie", essentiel à la traversée de l'Ogooué, n'était plus à son emplacement habituel. Gendarmes, autorités locales et responsables de la société Olam, propriétaire du bac, se sont immédiatement rendus sur place, constatant avec inquiétude sa disparition.
Deux pirogues ont été réquisitionnées pour partir à sa recherche. Il aura fallu trois heures de navigation pour retrouver le "Marie", échoué à une dizaine de kilomètres en aval, près du village de Ngosso.
Si le soulagement était palpable, l'incompréhension dominait. Comment expliquer que le bac, solidement amarré la veille au soir, ait pu se détacher et dériver ainsi ? L'hypothèse d'un sabotage est privilégiée, alimentant les rumeurs et les questions.
Une enquête a été ouverte et l'agent de sécurité en poste cette nuit-là a été placé en garde à vue. Heureusement, le "Marie" a pu reprendre du service, rassurant la population de Makouké, privée un temps de ce lien fluvial essentiel à leur quotidien.
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