Présidentielle : Jean Remy Yama en homme libre ?

La sortie du président du Parti national pour le travail et le progrès (PNTP), Jean-Rémy Yama, lundi dernier, au siège de sa formation politique, laisse augurer du ton qui pourrait prévaloir lors de la campagne électorale du scrutin présidentiel.

À l'offensive, retrouvant ses accents de syndicaliste, il a émis des doutes sur la crédibilité de cette élection en pointant du doigt "des forts soupçons de manipulations électorales à venir". Tout en s'en prenant au président de la Transition.

Toute chose qui laisse à penser que l'actuel sénateur a définitivement pris ses distances avec la Transition, à l'égard de laquelle il n'est pas particulièrement tendre ces derniers jours. Du fait notamment, selon lui, de la forte présence des figures du Parti démocratique gabonais (PDG) au sein de plusieurs instances et des désillusions nées de ce processus amorcé en août 2023 sous l'égide du Comité pour la transition et la restauration (CTRI).

Des éléments de langage qu'il devrait servir aux électeurs à compter du 29 mars prochain, date d'ouverture de la campagne électorale. Une position qui pourrait s'avérer assez limitée au regard des attentes des populations. Lesquelles, loin des critiques vaines et stériles, ont besoin de pragmatisme, de réalisme pour la prise en compte de leurs préoccupations.

En tout cas, c'est en "homme libre" que l'ancienne tête de file de la cenrtrale syndicale Dynamique unitaire entend, à ce qu'il semble, aller à la conquête de leurs suffrages.