Le chantier s'était brutalement arrêté sans qu'aucune explication ne soit fournie aux populations, enthousiastes lors de son lancement en septembre dernier, suscitant la désolation et le désespoir (L'Union du 10 février courant). Mais depuis la semaine dernière, l'espoir renaît. Les travaux de rechargement en latérite de la route RD 9 210 Akam-Alen-Bindoumssang, longue de 25 km ont repris.
Le bull déployé au carrefour Akam - Effack procède au terrassement et à l'ensoleillement du linéaire sous les yeux admiratifs de quelques curieux. Des va-et-vient de cet engin, les vrombissements de son puissant moteur et la facilité avec laquelle il fait tomber de gros arbres impressionnent. Vive le CTRI ! lance un jeune “Medoumois” à la chute d'une essence de taille. Il y a cependant quelques grincements de dents de la part de ceux qui ont des champs et des plantations de cacao sur le domaine impacté. Pour l'heure, aucune réclamation ne fuse, les travaux dont nombreux semblent avoir compris l'importance se poursuivent normalement.
D'autres engins, croit savoir un auxiliaire de commandement, pourraient entrer en scène d'ici-là pour des finitions. Le souhait étant de voir passer sur la chaussée une épaisse couche de latérite. La contrée, selon des voix autorisées, regorgerait de plusieurs carrières de ce minerai. L'autre sujet de préoccupation concerne la réhabilitation du pont sur la rivière Mvézé, à la hauteur d'Esseng-be-ZogoToung.
Rappelons que le CTRI est le maître d'ouvrage de ce projet et le ministère des TP maître d'ouvrage délégué, sur financement l'État gabonais.
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