Une fin d'année 2025 dramatique, en lien avec l'accident de la circulation survenu lundi à Essassa et à la suite duquel au moins 7 personnes ont trouvé la mort sur-le-champ. Ce lourd bilan interpelle, dans un premier temps, les automobilistes car la vitesse excessive est l'une des principales causes de cet accident.
Le constat est malheureux : les transporteurs urbains et périurbains ont intégré l'idée qu'il faut multiplier les rotations pour avoir une bonne recette journalière. Pour cela, il faut donc rouler vite. Quitte à fouler au pied les règles élémentaires de la sécurité routière. Au point que, quasiment chaque semaine, voire chaque jour, les routes nationales endeuillent de nombreuses familles.
Face aux tragédies imputables à l’inconscience et à l’irresponsabilité des chauffeurs, il est urgent d'agir même si le risque zéro n'existe pas. Agir plus sévèrement, car les seules campagnes de sensibilisation menées par la Direction générale de la sécurité routière (DGSS) et les associations ne suffisent plus.
Le législateur est appelé à adopter des lois plus strictes, dissuasives aussi, afin de mieux protéger la vie des usagers de la route. Il pourrait s’inspirer des mesures adoptées antérieurement, notamment par la société pétrolière Shell Gabon.
L'on pourrait, par exemple, décider de plomber à 90 km/h la vitesse des véhicules de transport en commun ; d'instaurer un permis de conduire à points ; d'installer des caméras de surveillance le long de nos routes afin de surveiller le trafic, dissuader les comportements dangereux, faciliter la constatation des infractions et améliorer la réactivité des services de sécurité et de secours ; d'instaurer un contrôle technique obligatoire tous les six mois pour lutter contre les fraudes ; de généraliser l’alcootest lors des contrôles routiers et du renforcement du système de délivrance de la visite technique.
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