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Société & Culture

Affaire Cameron : l'ONG CCHS exprime son indignation et réclame justice

Cameron Ngueba Locko, victime d'un crime

C’est avec une immense douleur et profonde consternation que l'ONG CCHS-Cri de Coeur contre le harcèlement en milieu scolaire dit avoir appris le décès tragique du jeune Cameron, d'abord porté disparu, puis retrouvé sans vie dans une fosse à Libreville.

Devant une épreuve aussi difficile, le CCHS dit s'associer à la peine de la famille endeuillée. Estimant qu'aucune parole ne saurait atténuer une telle douleur. “Ce drame constitue une violation grave du droit fondamental à la vie, un droit inaliénable garanti par les textes nationaux et internationaux relatifs à la protection de l’enfance. En tant qu’organisation de protection des droits des enfants, CCHS condamne avec la plus grande fermeté cet acte inhumain et barbare”, s'indigne l'association. Tout en admettant qu'au-delà de l’émotion et de l’indignation somme toute légitimes, ce crime n’est malheureusement pas un cas isolé au Gabon. Allusion faite à la persistance des cas d'assassinat et des violences faites aux enfants. Et s'offusque du climat d’impunité qui entoure trop souvent ces crimes qui laissent des familles sans réponses et les communautés dans la peur.

Le CCHS souhaite que toute la lumière soit faite sur cette affaire, que les auteurs soient punis selon la rigueur de la loi, et appelle les instances habilitées à renforcer les mécanismes de prévention, de protection et de poursuites judiciaires, afin que plus aucun enfant ne soit victime de violence, d’enlèvement ou de meurtre dans le pays.

Sur ce, le CCHS réaffirme son engagement à protéger les enfants contre toutes les formes de violence, à défendre leur droit à la vie, à la sécurité et à la dignité, et à porter la voix des plus vulnérables.

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